Comme son nom l’indique, être freelance apporte une certaine liberté face au bon vieux CDI. Ce statut te permet d’être indépendant, libre de travailler où tu veux et de faire les heures que tu souhaites. Mais comme rien n’est parfait, ce statut particulier veut aussi dire que tes revenus ne sont pas fixes. C’est pourquoi on te pousse vers l’investissement et l’épargne, mais sais-tu vraiment où investir ?

 

L’opacité des institutions classiques nous a habitué à ne pas savoir où allait notre argent et à ne pas comprendre ce que nous payons. Résultat aujourd’hui notre épargne produit généralement plus de CO2 que notre propre consommation, alors qu’on achète des gourdes et arrêtons de manger de la viande. Mais nous n’avons plus le temps de faire dans la dentelle, il est temps de procéder à de vrais changements.

 

À travers 5 conseils, nous t’expliquons comment faire le meilleur choix pour ton épargne en tant que freelance, pour apprendre à lire entre les lignes de tous ces termes et ces frais indigestes, tout en ayant un impact positif avec tes revenus.

 

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5 conseils pour reconnaître les bonnes des mauvaises solutions d’épargne :

 

1. Bien comprendre où va mon argent

C’est l’enjeu majeur du 21ème siècle : le réchauffement climatique. Comme stipulé plus tôt, l’argent épargné dans les institutions classiques est massivement investi dans de multiples industries, parfois très polluantes, telles que l’extraction d’énergies fossiles, le tabac ou l’armement.

 

Afin de s’assurer qu’on ne vend pas un rein pour s’acheter une voiture électrique et finalement financer des puits de pétrole, il est nécessaire que tu te demandes où vont les euros que tu mets de côté. Pour cela il existe plusieurs moyens.

 

L’investissement dans du non-coté par le biais de plateformes d’investissement participatif peut te permettre de connaître exactement la destination de ton argent sans face cachée. Toutefois c’est un moyen d’épargne risqué et bloqué dans le temps. Tu ne peux donc pas disposer de ton argent à tout moment, mais ça on en parlera juste après. Il convient pour une petite partie de l’épargne en choisissant de soutenir un projet en particulier par exemple.

 

L’investissement liquide, c’est à dire en action côté, généralement par le biais de fonds d’investissements, permet cette diversification naturelle, mais les rend plus difficilement traçables. C’est pourquoi il existe aujourd’hui différents labels comme : Finansol, Greenfin Label, France Relance ou encore le label ISR, qui sont respectivement garants de différents critères.

 

Mais parfois ces labels ne vont pas assez loin et ne sont pas toujours garants d’un impact final positif de l’investissement. Pour aller plus loin, il existe d’autres méthodologies qui prennent en compte par exemple la trajectoire de réchauffement climatique.

 

2. Bien comprendre les frais

Voici tous les frais possibles au sein de ton enveloppe d’assurance vie :

  • les frais d’entrée, de sortie, ou de versement
  • les frais de performance
  • les frais d’arbitrage
  • les frais des fonds et parfois les frais liés aux rétrocessions sur les supports d’investissements
  • les frais de gestion
  • les frais d’enveloppe

 

Les frais de rétrocession également appelés commissions, remboursements ou indemnités de distribution, sont les rétributions touchées par certaines banques ou certains gestionnaires de la direction des fonds en l’échange de leur distribution. Cela questionne son impartialité dans ses choix d’investissement face à l’intérêt du client, non?

Ces termes indigestes sont souvent des frais cachés qui peuvent te faire perdre de l’argent, ou diminuer ton rendement. Il est important d’être conscient de ces frais et de se méfier lorsqu’ils n’apparaissent pas. Certains choisissent d’être transparents et d’en indiquer le montant, mais ce n’est pas le cas de la grande majorité des solutions d’épargne.

 

3. Quelle durée et à partir de combien investir ?

En fonction de tes choix d’investissements la durée peut varier, et il est important de bien se renseigner en amont. Certains investissements sont définis dans le temps. C’est souvent le cas des investissements dans le non-coté, ton argent étant bloqué sur la durée du projet.

 

Il est bon de savoir que pour une enveloppe d’assurance vie, tu peux récupérer ton argent à tout moment mais que ton investissement devient d’autant plus intéressant au bout de 8 ans. Pourquoi ? Parce qu’à ce terme une réduction d’impôt est opérée sur les taxes, qui sur cette enveloppe surviennent uniquement au moment du retrait de ton placement. Elle est fiscalement avantageuse, d’où sa réputation d’enveloppe préférée des français.

 

En fonction du courtier choisi, il existe différents minimums d’investissement. Ce n’est pas parce qu’une entreprise te demande minimum 5 000€ pour investir dans une assurance vie que ça sera le cas ailleurs. Passe ton chemin, tu finiras par trouver chaussure à ton pied ! En effet, il faut bien commencer quelque part et dès 500€, c’est intéressant. L’important est de commencer tôt afin de prendre les bons réflexes et de profiter de ses investissements avant sa retraite.

 

4. Bien comprendre les risques

Il est important de prendre conscience qu’en fonction de l’épargne choisie, il peut exister des risques de perte de capital. L’assurance vie peut être à capital entièrement garanti ou non. Cela dépend d’où le capital est investi, dans un fond euro ou en unités de compte.

 

Pour ne pas prendre de risque lorsque l’on investit son assurance vie, tout comme son livret, l’argent peut être placé dans des fonds euros. Ces fonds permettent une garantie totale du capital. Ce sont des fonds très peu risqués mais qui ont généralement des taux de rendement très faibles (autour de 1%). Ces derniers ne couvrent pas l’inflation, pouvant ainsi mener à une perte de pouvoir d’achat. De plus, ce sont des fonds opaques n’offrant pas de traçabilité.

 

Les investissements sans garantie de capital sont les enveloppes d’épargne, comme l’assurance vie, investies dans des unités de comptes, comme des ETF. Ce sont des fonds qui répliquent des indices financiers, permettant une forte transparence et engrangeant peu de frais de gestion et moins de risques du fait de leur diversification. Ces investissements peuvent permettre un gain de pouvoir d’achat mais ne garantissent pas le capital.

Au-delà du choix d’un investissement risqué ou non, il faut définir en fonction de ton profil, le niveau de risque que tu souhaites prendre.

 

5. Performance et investissement responsable

Investir responsable ne veut pas forcément dire moins de rendements. Au contraire, une méta-analyse menée par l’université d’Oxford et Arabesque Partners en 2015 concluait ainsi, […] que « 80 % des études examinées montrent que les pratiques de durabilité prudentes ont une influence positive sur la rentabilité des investissements« . Non seulement tu investis de manière responsable, mais tes rendements sont potentiellement plus intéressants.

 

Et finalement, c’est logique. L’investissement responsable repose sur des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables ou la santé. Ils tendent à croître, à attirer les talents et à attiser l’intérêt des investisseurs. Tu peux toujours t’en faire une idée grâce à une simulation en ligne.

 

Prendre tous ces facteurs en compte et suivre ces conseils, ça prend du temps et ça demande une bonne maîtrise de ces enjeux. C’est pourquoi, chez Goodvest on te propose de le faire pour toi. Une assurance vie à la fois transparente, responsable et performante, pas mal non ? Alors ne perds pas de temps, pré-inscris-toi.

 

En tant que freelance de la communauté Cherry Pick tu disposes de 3 mois sans frais à l’ouverture de ton compte épargne et sans engagement, alors on te dit à très vite !

 

Pour aller encore plus loin, rendez-vous le 11 mai à 11 heures pour notre webinar avec Goodvest. Réserve ta place ici.