Les 5 raisons de prendre une retraite complémentaire quand on est freelance
Introduction
Quand on devient freelance, la première préoccupation est généralement : trouver des clients et s’assurer un revenu. On repousse souvent les questions administratives optionnelles (mutuelle, prévoyance, retraite,…) parce que c’est compliqué, rébarbatif et pas très sexy. C’est dommage parce que justement, le temps est votre allié. Pourquoi prendre une retraite complémentaire quand on se lance en freelance (ou le plus tôt possible) est astucieux ?Réponse en 5 points-clés.
1. Une protection sociale plus faible pour les freelances
Les freelances cotisent bien pour leur retraite, le contraire étant une idée reçue fausse et pourtant assez répandue. Si on parle de protection sociale plus faible c’est principalement parce-qu’il existe des conditions à remplir (minimum de revenus), des plafonds mais surtout, parce que toutes les cotisations sont supportées par l’indépendant. Pas de PERCO abondé par l’employeur, pas de répartition des cotisations à sa charge non plus. L’autonomie et la liberté acquises par le freelancing impliquent une autonomie dans sa gestion administrative également.
2. Un montant maximal de 1714 € / mois à la retraite
Le régime général obligatoire auquel vous cotisez en validant des trimestres de retraite est plafonné. Ainsi, quel que soit le chiffre d’affaires que vous réalisez, vous ne toucherez pas plus de 1714€/mois à la retraite. Ce montant pourra être complété par les régimes complémentaires obligatoires et volontaires. En tant qu’indépendant, votre interlocuteur principal pour les régimes obligatoires sera l’URSSAF.
3. Une perte de revenus jusqu’à -60% pour les indépendants
Plus les années passent et plus la perte de revenus est importante lorsque l’on part à la retraite. D’après le conseil d’orientation des retraites cette perte sera de 50% pour un salarié qui partira à la retraite en 2040 et jusqu’à 60% pour un indépendant. Plus on anticipe et plus on peut pallier à cette baisse.
4. Des incertitudes sur l’évolution de la retraite en France
Les débats qui animent les réformes des retraites ne sont pas nouveaux. C’est un sujet qui revient presque à chaque quinquennat. Comme on ne sait pas vraiment ce qu’il en sera d’ici à ce que l’on parte à la retraite et comme si x% des français vous pensez que le système va faire faillite, il faut se prendre en main. Il est devenu nécessaire de cotiser à titre individuel en complément des régimes obligatoires, surtout dans un contexte où les carrières ne sont plus linéaires et où le temps passé à la retraite s’allonge.
5. Last but not least : une carotte fiscale non négligeable
Investir sur le long terme ne veut pas dire rogner sur son quotidien. Des solutions existent pour épargner à son rythme, en fonction de ses revenus mensuels, à partir de faibles montants (dès 50e/mois) et à des tarifs très compétitifs. L’argent placé même si les sommes ne sont pas énormes va travailler pour vous et vous générer des intérêts. On dit que le temps est votre allié parce que plus vous commencez tôt et plus l’effet de levier sera important (vos intérêts génèrent des intérêts et sur le long terme l’effet se multiplie de manière exponentielle).
Et en plus épargner pour votre retraite peut vous permettre de réduire vos impôts ! Comment ? On vous dit tout ici.
Conclusion
Si des risques existent, on constate qu’un placement sur 20 ans à 0,1% risque de perdre de la valeur. Plus de raison de procrastiner, on passe à l’action en quelques minutes !