Aujourd’hui, tous les profils en Data sont extrêmement recherchés par les recruteurs, et bien des professionnels commencent à développer leur activité en freelance pour gagner en flexibilité et décupler les projets sur lesquels ils travaillent : comme dans tout secteur de la Tech, en Data, la montée en compétence se fait en permanence ! 

Voici le guide complet pour lancer sa carrière de freelance en Data :

 

1 – Comment différencier ses compétences :

Data Analyst, Data Scientist, Data Engineer, quelles différences ?

Avant de te lancer en Freelance, il faut savoir poser un nom sur tes compétences et savoir à quoi les entreprises font référence. Car finalement, ce sont des appellations de métiers de la Data que l’on retrouve souvent, mais que veulent-elles bien dire ? . 

 

Le Data Analyst doit avoir des compétences en gestion de bases de données, ce qui lui permet de les analyser et d’en sortir les informations les plus pertinentes, afin d’identifier les futures actions à mener.

 

Le Data Scientist aura lui un rôle dans la construction de modèle à partir de ces données. Il devra construire des modèles permettant de faire des prédictions sur un phénomène à venir (un client va-t-il acheter mon produit ou non ?), de classifier des populations (segmentation marketing par exemple).

 

Le Data Engineer quant à lui aura pour rôle de concevoir et de construire le pipeline Data, rendant accessible cette donnée à l’ensemble des collaborateurs : son rôle est donc également phare, car nous savons que les données générées sont à la fois disparates et dans des volumes grandissants.

 

Bien que le Data Analyst, Data Scientist et Data Engineer soient les 3 métiers star de la Data, ils sont loin d’être les seuls. Parmi eux, des postes managériaux (Data Manager, Chief Data Officer), ou encore des jobs orientés production, comme le DevOps, ou encore le Machine Learning Engineer

 

 

Quelles compétences ?

Dans de tels postes techniques, ce qui te différencie auprès des recruteurs, ce sont les compétences transverses ! Celles-ci diffèrent selon les postes que tu souhaites occuper, en voici les principales :

 

  • Programmation en Python : LA compétence qui te sera utile peu importe ton poste dans la Data, et très appréciée sur le marché de manière générale.
    Machine Learning, Deep Learning, Développement Web, tu réaliseras tout ce que tu peux faire avec Python, qui est de loin le langage de programmation le plus populaire et le plus simple à prendre en main. 

 

  • Gestion et analyse de bases de données avec SQL : le langage de base qui te permettra de manipuler des données, et d’en relever les informations les plus pertinentes.

 

  • Modélisation en Machine Learning & Deep Learning : la mission préférée des Data Scientists ! Données numériques, image, texte, son, les cas d’applications de ces sous-domaines de l’IA sont innombrables.
    Tu peux assister aux
    événements Data de Jedha pour en découvrir.

 

  • Statistiques : la dimension mathématique de la Data est importante. Rassure-toi, comprendre comment fonctionne un algorithme par la pratique te permettra d’assimiler ces mathématiques beaucoup plus rapidement.

 

  • Data Visualisation : savoir présenter des données de manière claire et visuelle à une audience non-techniques grâce aux méthodes de Data Visualisation pour bien se faire comprendre. 

 

  • Gestion de problématiques Big Data : Être à même de traiter des volumes de données toujours plus imposant à mesure que l’entreprise grandit reste un enjeu des plus crutial, pour optimiser revenus, performances et satisfaction clients.

 

Acquérir ces compétences ne se fait pas sans effort. Plusieurs types de formations existent aujourd’hui pour monter en compétences.

 

Pourquoi et comment se former ?

Si tu souhaites te lancer en tant que Freelance, il existe parmi tes options des formations bootcamp en Data comme celles de Jedha, spécialiste de l’enseignement de la Data . Leur objectif reste de te former par la pratique, te permettant de monter rapidement en compétences sur les technologies les plus populaires sur le marché de l’emploi. 

Que tu sois totalement débutant en Data ou que tu es déjà de belles compétences à ton arc, Jedha propose 3 formations Data adaptées au niveau de chacun et à ton objectif professionnel. Leur objectif en enseignant les compétences sur l’entièreté du pipeline Data, et pas seulement en Data Science ? Former des profils transverses, appréciés des recruteurs qui ont des besoins toujours plus diversifiés.

 

D’autant plus si tu souhaites développer ton activité freelance, Jedha propose un accompagnement carrière complet et dispose d’un vaste réseau d’alumni, de professeurs – des professionnels de la Data – et d’entreprises pouvant vous proposer les missions freelance qui te correspondent. 

 

2 – Comment devenir freelance dans la data ?

Avant de te lancer en tant que freelance, il est important de savoir comment bien définir ton offre et trouver des clients.

 

Bien définir son TJM 

En tant qu’indépendant, tu ne perçois pas de salaire mensuel, on parle de TJM (Taux Journalier Moyen). Et pour le définir, plusieurs critères sont à prendre en compte : 

 

  • Tes compétences

Plus tu auras de compétences et d’expériences, plus tu pourras vendre tes prestations à un prix élevé. Une véritable expertise dans un secteur, une compétence rare, une bonne réputation ou encore des certifications peuvent également faire monter ton prix.

  • Le marché

Il faut prendre en compte les prix du marché pour ton type de poste et ta région. Pour cela, n’hésite pas à regarder les tarifs sur internet et les différentes plateformes. Mais attention, ne te vend pas au rabais pour être en dessous des prix du marché ! Tu as des compétences, il suffit de bien savoir les vendre.

 

Par exemple, le TJM moyen d’un Data Scientist en freelance varie entre 400€ et 1000 € selon l’expérience et la région.

  • Tes charges

Attention ! Être freelance, c’est être sa propre société et donc payer les charges.

Les éléments à prendre en compte : 

  • Les frais de gestion (comptabilité, banque…)
  • Les impôts en fonction du statut juridique
  • Les congés (et oui, en tant que prestataire, il n’y a pas de congés payés)
  • Les besoins en matériel, logiciels, formation, hébergement web…
  • Les protections sociales (assurance, mutuelle, prévoyance…)

 

Par ici pour encore plus de conseils pour bien définir ton TJM.

 

Définir ton positionnement

Pour bien te vendre, il faut tout d’abord définir clairement ce que tu fais ! 

Pour cela, tu dois te demander : 

 

  • Quelle est ta promesse ?

Qu’est ce que tu apportes à tes clients, quelle est concrètement ta valeur ajoutée ?
Ce qui intéresse tes prospects, c’est le résultat, ce qu’ils vont gagner s’ils font appel à toi.

Par exemple, tu n’es pas simplement data scientist → “tu accompagne tes clients dans le développement d’une stratégie efficace”

 

  • Quels-sont tes clients ?  

Demande-toi pour qui tu as envie de travailler, quels clients as-tu envie d’aider ?
Tu peux également choisir d’accompagner en particulier les petites ou grandes entreprises, dans un secteur particulier.

 

  • Quelle est ta différence ?

Essaye de te démarquer ! Tu ne vends pas seulement tes compétences, mais aussi toi, en tant que personne, et tes qualités humaines.
Mets donc en avant ta personnalité, tes passions, ta créativité, ton positivisme, ta proactivité…

Avoir confiance en toi et ta valeur ajoutée ! Les entreprises ont besoin de toi !

 

Trouver des clients

Une fois ton statut juridique créé et ton positionnement défini, il faut trouver tes premiers clients.

 

  • Ton réseau et le bouches à oreilles

Le classique, oui ! Mais il faut l’exploiter ! Parle de ce que tu fais autour de toi, à tes anciens collègues, cela te permettra sûrement de trouver tes premières missions

 

  • LinkedIn

LinkedIn peut être un véritable atout pour trouver des clients et te faire connaître !
Alors, mets toutes les chances de ton côté et mets à jour ton profil.

  • Un titre clair et pertinent.
    Pense à ce que tes prospects vont taper lorsqu’ils recherchent tes compétences. 
  • Une description convaincante et qui donne envie.
    Mets directement en avant ta promesse dans les 2 premières lignes puis développe un peu plus en détail ce que tu fais, comment et qui tu es.
  • Une jolie photo, une image de couverture mettant en avant ton univers, ta promesse.
  • Mettre en avant tes compétences et expériences
  • Demander des références 

 

  • Les plateformes

Les plateformes de freelances sont un bon moyen pour t’aider à trouver des missions.

Cela te permet de gagner du temps et de l’énergie à prospecter pour mais encore faut-il bien les choisir et démarrer son profil.

 

  • Bien choisir ses plateformes

Pour maximiser tes chances de trouver des projets qui correspondent à tes attentes, choisir une plateforme spécialisée dans ton secteur.

A noter, qu’une plateforme plus récente laissera plus de visibilité à ton profil. En effet, sur une plateforme comme Malt, les nouveaux profils, sans avis, atterrissent en fin de résultats.

 

Tu peux également prendre en compte les avantages que te proposent la plateforme.

Certaines, comme Cherry Pick assurent une garantie de paiement à l’heure et une simplicité contractuelle. 

Les valeurs et la communauté peuvent également faire la différence 😉

 

  • Remplir au maximum ton profil

Expériences, compétences, certifications, tests techniques, références, mais aussi personnalité.

Plus tu compléteras tes informations, plus les clients auront envie de prendre contact avec toi et te proposer des projets pertinents. (Attention, en détail mais sans écrire de romans 😉 )

A la fin de chaque mission, pense bien à demander au client de te laisser un avis sur la plateforme et une recommandation LinkedIn.